L’idée d’utiliser parallèlement le pastel tendre et l’aquarelle découle de leurs caractéristiques opposées : l’aquarelle, liquide, se travaille du clair au foncé, tandis que le pastel, solide, s’applique du foncé au clair. Cette opposition oblige l’artiste à une adaptation constante.
Pour ces deux techniques, le papier est le support classique. Cependant pour le pastel, une surface abrasive comme le papier de verre (pv) est préférable : elle retient bien le pastel, chaque trait est net, elle supporte plusieurs couches et, fait important, ne nécessite pas de fixatif. Avec le temps, j’ai développé une technique mixte, souvent réalisée sur un panneau recouvert d’un mélange de colle de peau de lapin et de carborundum (pc), qui fusionne ces deux procédés.
J’ai été honoré du titre de « Master Pastellist » par la Pastel Society of America, après avoir remporté trois prix avec des portraits lors de mes quatres participations (1984-1987) à leur exposition annuelle au National Art Club de New York.